Monsieur le Préfet,
Je souhaite vous alerter sur la situation difficile dans laquelle se trouve plusieurs Maires du département, et plus particulièrement leurs administrés.
Comme vous le savez, notre territoire a connu des records de températures qui, loin d’être une fierté, nous rappellent les effets dévastateurs du changement climatique. Les périodes de pluies diluviennes ou de fortes sécheresses composent désormais le quotidien de nombreux maralpins. Si les conséquences sur la santé sont évidentes, la récurrence avérée de ces évènements climatiques suppose qu’un accompagnement continu des administrés mais aussi de leurs représentants soit assuré.
Pour ce faire et en soutien aux Maires de mon département, je veux porter à votre connaissance plusieurs informations qui m’ont été communiquées. Entre les pluies qui ont demeuré déficitaires, le débit des cours d’eau resté anormalement bas et des températures toujours plus chaudes, la situation vous a mené à prendre des décisions difficiles, bien que légitimes, notamment celle d’interdire l’arrosage de jour comme de nuit. De fait, cet état de sécheresse associé à l’absence d’hydratation des sols a inévitablement engendré des dégâts conséquents pour de nombreux habitants de notre département.
Parmi les communes concernées, on peut citer Villeneuve-Loubet, Tourrette-Levens ou encore Vallauris Golfe-Juan. Ainsi, leur Maire ont fait état de leurs préoccupations en ce qui concerne la sécurité de leurs administrés, en raison particulièrement de la présence d’importantes fissures sur leur habitation. Dès lors, après les complications passées et présentes liées à la sécheresse, voici désormais le danger futur d’un effondrement qui les angoisse.
Inquiets pour leurs administrés, ces Maires se tiennent chaque jour, avec leur équipe respective, à leurs côtés pour les accompagner et surtout les rassurer. Aujourd’hui, c’est vers l’État qu’ils se tournent avec l’espoir qu’une oreille attentive leur soit prêtée.
Par conséquent, j’espère que la plus grande attention sera apportée à nos communes qui demandent à être déclarées « communes sinistrées » au titre de la sécheresse et de la réhydratation des sols et ce conformément à la loi n° 82-600 du 13 juillet 1982.
Monsieur le Préfet, je connais votre sens de l’écoute ainsi que votre sincère volonté d’agir au plus vite, c’est pourquoi je souhaitais vous faire parvenir ces informations.
Je vous prie de bien vouloir agréer, Monsieur le Préfet, l'expression de ma haute considération
ALEXANDRA BORCHIO FONTIMP
Commentaires