Alexandra Borchio Fontimp a interpellé le Premier ministre dénonçant «l'’injustice» vécue par les agents de la fonction publique hospitalière dans le secteur médico-social.
Les agents du secteur médico-social sont-ils les grands oubliés du Ségur de la Santé ? C'est en tous cas l'avis d'Alexandra Borchio Fontimp, sénatrice azuréenne (LR), qui a souhaité interpeller le Premier ministre, Jean Castex, sur ce sujet. «Les accords du Ségur de la Santé avaient conclu des revalorisations salariales pour les professionnels de la santé, rappelle l'élue. Cependant l’incompréhension est totale ! En effet, si le protocole d’accord sur les personnels non médicaux s’applique à l’ensemble des agents de la fonction publique hospitalière, ce n’est pas le cas de la mesure de revalorisation de 183 euros qui ne bénéficie qu’aux professionnels des établissements de santé et EPHAD publics et ne s’applique donc pas à tous les agents de la fonction publique hospitalière qui exercent dans les secteurs médico-social et social (handicap, services de soins infirmiers à domicile, protection de l’enfance …)."
55.000 agents "oubliés"
Selon la sénatrice, le compte n'y est pas puisque 55.000 agents relevant des secteurs médico-social et social ne bénéficieront pas de cette revalorisation salariale. "Il s’agit d’une différence de traitement totalement injustifiée qui entraine une très forte incompréhension des agents et des tensions de plus en plus nombreuses au sein des établissements, relève Alexandra Borchio Fontimp. Je demande au Premier ministre de rétablir cette inégalité de traitement vécue dans le département des Alpes-Maritimes mais aussi dans toute la France entre les différents agents évoluant au sein d’une même administration et qui ont participé à la gestion de la crise Covid ensemble.»
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